A l’occasion de la Saint Valentin, WetForHer vous fait gagner 1 double sextoy Union, 1 Pack Glissade et 1 bouteille de gel Uberlube. Pour participer, rien de plus simple : vous avez vécu un moment drôle, touchant ou hors du commun pour la Saint Valentin ? Alors envoyez-nous votre histoire d’ici le 8 février à l’adresse redaction@jeanne-magazine.com. Les histoires sélectionnées seront, en plus, publiées dans le numéro de février de Jeanne Magazine.
En attendant, retour sur le parcours d’Alice Derock, qui a créé en 2009 la société de sextoys WetForher, et qui nous présente ses nouveautés, le double sextoy Union et POP, un sextoy qui permet de faire des bébés.
Comment vous est venue l’idée de créer une société de sextoys ? J’ai créé WetForHer en 2009 suite à la recherche d’un sextoy pour ma copine et moi. Après avoir fait les sexshops du Marais et du 18è arrondissement puis sur internet, il m’était impossible de trouver un sextoy NON réaliste, conçu pour les lesbiennes et avec un packaging sans actrice porno dessus se faisant passer pour une lesbienne [Rires]. Rien n’existait pour nous, les lesbiennes. On n’avait le choix entre le gode ceinture de Pigalle qui sent très mauvais et ne marche pas ou quelque chose d’un peu plus évolué mais de forme très réaliste ! J’ai donc décidé de designer de nouveaux produits et de les fabriquer. WetForHer est né.
Qu’est-ce qui différencie WetForHer des autres sociétés de sextoys ? WetForHer est un designer français et un fabriquant de sextoy pour les couples lesbiens. Nous dessinons, testons, réalisons des prototypes puis fabriquons nos produits. Ils ne sont en général disponibles que sur notre site internet. Nous sommes un revendeur seulement pour les harnais RodeoH et SpareParts qui sont complémentaires à nos produits et fabriqués aussi par des lesbiennes aux US.
Quelles sont vos nouveautés et vos projets ? Nous venons juste de lancer notre nouveau double sextoy qui s’appelle « union ». Nous l’avons doté de plein d’options afin qu’il tienne ses promesses. Tout d’abord nous lui avons donné une prouesse technologique aussi invisible qu’efficace : un fil de cuivre à mémoire de forme est glissé dedans. Ceci permet d’incliner le sextoy en fonction de la position souhaitée. Ce fil de cuivre permet un meilleur contrôle du sextoy et vous ne devriez pas avoir besoin de vos mains quand il s’échappe de votre partenaire ou pour le placer. Ceci permet aussi de conserver une texture douce avec un maintien ferme. Nous lui avons également dessiné un stimulateur clitoridien, placé juste au-dessus de la cartouche vibrante 5 vitesses rechargeable par USB, pour que le plaisir soit partagé. Il est disponible en Violet, Rose et Noir à partir de 107,95 €.
Pouvez-vous nous parler du sextoy POP que nous avons vu sur votre site internet ? Le sextoy POP est un sextoy qui permet de faire des bébés. L’idée est ingénieuse. Si vous souhaitez faire un enfant avec un donneur connu, vous pouvez le faire chez vous, dans votre lit quand vous faîtes l’amour.
Comment ça marche ? Dans le sextoy POP, il y a un tube avec une petite pompe. Quand vous faites l’amour avec votre chérie et que le moment arrive, vous appuyez sur la pompe et POP, le sperme est envoyé chez votre amoureuse. Nous avons longtemps réfléchi sur ce sextoy chez WetForHer car nous ne vendons pas de sextoy réaliste. Nous avons tranché et choisit d’en faire bénéficier la communauté car il est utile et unique. La créatrice s’appelle Stéphanie et sa femme attend son deuxième enfant !
Quels sont vos projets pour 2016 ? Aujourd’hui WetForHer est présent en France, aux Etats Unis et en Australie. Nous allons ouvrir cette année des boutiques internet dédiées pour l’Allemagne, la Belgique, la Hollande et l’Espagne. Nous travaillons aussi sur de nouveaux accessoires.
Retrouvez l’interview d’Alice Derock dans le numéro de janvier de Jeanne Magazine. En vous abonnant à Jeanne, vous permettez à votre magazine 100% lesbien de continuer à vous proposer 90 pages de contenu exclusif chaque mois !
J’ai participé, je croise les doigts ( gniiiiiiiii ) 🙂
C’est à regretter le temps où on devait se planquer même dans nos têtes pour oser se dire qu’on aimait les femmes. Cet étalage de sentiments, de godes, de wet machin chose, de merchandising au pseudo bonheur enfin permis, voire obligatoire. Elle est où la machine à remonter le temps ?
Pour info je ne recommande pas ces marchands, wet for her, qui a un service après vente absolument inexistant. Désolée pour le commentaire sur cette page, jeanne magazine, mais je n’ai pas trouvé meilleur espace pour cette critique que j’espère constructive… Je ne t’en voudrais pas si tu supprimes mon commentaire.