« Avec Natascha, on vit notre amour très simplement et ça se ressent dans l’émission. »

Ce soir sur M6, nous allons pouvoir découvrir le 3è épisode de Pékin Express. Daisy et Natascha, les amoureuses suisses de l’émission, sont en couverture du numéro de mai de Jeanne Magazine. Dans l’interview qu’elles nous ont accordées, elles reviennent sur leur incroyable aventure au bout du monde et partagent avec nous leur intimité.

 

Daisy, vous aviez déjà fait Pékin Express, pourquoi avoir retenté l’aventure cette année ?
Daisy : Pour la partager avec Natascha. Je ne me voyais pas du tout partir avec quelqu’un d’autre. C’était évident et important de partir avec elle. Pour être honnête les débuts de notre histoire n’ont pas été très faciles. Connaissant sa personnalité, je me suis dit que cette aventure allait sûrement changer beaucoup de choses, et au final, c’est une réussite !

 

Vous êtes l’un des premiers couples lesbiens « out » dans une émission de télé réalité en France. En aviez-vous conscience lors de l’aventure ?
Natascha : On n’y a pas vraiment pensé, parce qu’ici en Suisse, on le vit ouvertement. On ne fait pas de différence, pourquoi différencier cet amour d’un autre ? L’être humain aime tout simplement. Mais aujourd’hui que l’émission est diffusée à la télé, oui, on prend un peu conscience que ça a un impact. Et d’ailleurs, aussi bien positif que négatif, on le voit bien dans les réseaux sociaux, il y a toujours des homophobes pour parler.

Daisy : J’ai reçu beaucoup de messages de personnes qui me disent s’être un peu retrouvées dans mon histoire. Ce qui est positif, c’est que les gens comprennent que l’on peut vivre notre amour de manière complètement libre. Ce n’est pas parce que j’aime une femme que je vais devoir me cacher, ou à l’inverse, me mettre en avant. Il est possible de vivre cet amour simplement, sans se prendre la tête. Finalement, il n’y a rien d’extraordinaire à cela, l’amour c’est simple, et on le complique. Avec Natascha, on vit notre amour très simplement et ça se ressent dans l’émission. C’est ce qui a fait notre force. On n’a pas mis un point d’exclamation dessus, on ne l’a pas appuyé, on a juste vécu naturellement.

Retrouvez l’interview complète de Daisy et Natascha dans le numéro 4 – mai 2014 de Jeanne Magazine : www.jeanne-magazine.com/boutique