Célèbre sur la planète lesbienne pour avoir incarné pendant 6 saisons Tina Kennard dans la série The L Word, Laurel Holloman s’est toujours exprimée à travers la peinture. Elle sera à Paris du 13 au 20 juillet prochain à la galerie Joseph pour nous présenter sa nouvelle série The Fifth Element. 28 tableaux répartis dans les différentes pièces de la galerie, qui reflètent visuellement les quatre principaux éléments, la Terre, l’Air, l’Eau et le Feu. Laurel partage avec les lectrices de Jeanne ses souvenirs de The L Word, sa passion pour la peinture, et nous en dit plus sur ce mystérieux « Cinquième Elément » qui, sera lui, suggéré dans l’émotion dégagée par chaque tableau de l’exposition. Extraits :

 

Pouvez-vous nous dire d’où vient votre passion pour la peinture et quand avez-vous commence à la pratiquer ? Je suis diplômée de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill où j’ai étudié le théâtre et les arts visuels. Après cela, je suis allée étudier à l’université de Californie puis à l’école d’art dramatique à Londres (BADA). Et plus tard, lorsque je suis arrivée à New York, j’ai passé beaucoup de temps avec un ami artiste et je peignais dans son studio. J’y ai appris beaucoup de choses.

Quelle est la technique de peinture que vous utilisez le plus ? J’ai l’impression qu’au cours des trois dernières années, j’ai trouvé un style qui me correspond bien, et que j’ai plus confiance en mon travail. J’ai appris différentes techniques de vernis qui permettent de créer un effet 3D très intéressant. Par ailleurs, j’ai amélioré les traits de pinceau qui donnent une émotion et un mouvement sur ces très grandes toiles qui ressemblent plus à ce que je souhaite émotionnellement. J’aime cette idée de « tomber dans la toile » et possiblement de s’y perdre en partant à la dérive.

C’est la deuxième fois que vous exposez à Paris. Quel est votre rapport avec cette ville ? J’ai beaucoup de très bons souvenirs à Paris. J’ai toujours aimé cette ville car les gens y sont très friands d’art. Les parisiens ont un grand respect pour les artistes. La première fois que je me suis rendue à Paris c’est lorsque j’étudiais à Londres, je suis allée au Musée d’Orsay pour les Rodins au moment même où le film Camille Claudel venait de sortir. Je l’ai vu six fois au cinéma et j’ai adoré ! J’aimais son obsession, et même sa folie. Depuis que le tournage de The L Word s’est arrêté, j’ai eu plus de temps pour voyager en Europe, cela m’a permis de passer beaucoup de temps en Italie et en France. Mes enfants étaient avec moi, et je pense que ces expériences de voyage sont bien plus enrichissantes pour eux que de rester assis et calmes dans une caravane alors que je tournais pour la série.

The Fifth Element, du 13 au 20 juillet. Galerie Joseph, 7 rue Froissard, 75003 Paris

 

Retrouvez dans le numéro de juillet de Jeanne Magazine, les quatre pages de l’interview de Laurel Holloman