Tous les mois, retrouvez les chroniques psycho et sexo de Maryssa Rachel dans Jeanne Magazine. Ce mois-ci, elle nous parle tromperie et manque de sexe dans le couple…
Psycho : Faute expiée à demi-pardonnée…ou pas
Nous nous rencontrons, nous nous aimons, nous nous promettons d’être fidèles et de tout se dire, et le temps passe. Cependant nous sommes toutes libres, indépendantes, et nous n’appartenons à personne. Nous sommes toutes en mesure de cultiver notre jardin secret. Il y a des hauts et des bas dans tous les couples, des moments où nous nous aimons à la folie et d’autres où nous ne nous supportons plus.
Nous vivons dans une époque de consommation excessive où tout est accessible, le sexe et les rencontres y compris ; et il est facile de se laisser aller à une aventure sans lendemain. Nous sommes des êtres faits de chairs et de désirs. Certaines se sont laissées tentées, « juste une fois », guidées par des pulsions « instinctives » sans pour autant culpabiliser ; d’autres se sont perdues et oubliées quelques heures dans les bras de leur amante, si protectrice, si aimante, mais en rentrant à la maison, ont été prises d’une forte culpabilité en regardant leur Autre ; et d’autres enfin, peuvent aisément jongler entre leur amante et leur partenaire de vie.
Sexo : « déshabille-moi »
Le temps passe, les relations intimes s’amenuisent et petit à petit le désir s’éteint. Certaines d’entre nous se rassurent du manque de proximité sexuelle en se disant que l’amour est bien plus fort que le sexe. Certaines autres n’osent pas avouer à leur partenaire de vie que ce manque les ronge chaque jour un peu plus ; malgré tout l’amour qu’elles se portent mutuellement elles aimeraient tout simplement retrouver cette petite chaleur en bas du ventre qu’elles ont perdu au fil du temps. Il ne s’agit pas de traiter des couples asexuels, mais de ceux qui connaissent l’affaiblissement du désir qu’on pourrait résumer à « ce n’est pas de ta faute, c’est la faute du temps qui passe… »
Chroniques complètes de Maryssa Rachel à découvrir dans le numéro d’août de Jeanne Magazine
C’est faux tout n’est pas accessible. Et il n’y a aucune consommation excessive. Où êtes-vous allée chercher ça ? Il y a, au contraire, un grand désert affectif pour beaucoup. Avec son corollaire : les mirages. Vous reprenez les vieux poncifs de la presse féminine des sixties. Vous faites comme si il y avait une norme comportementale : la régulière, l’amante, retour au bercail. Encore une fois, où êtes-vous allée chercher tout ça ?