Sortie hier en librairie, Jeu, set et cash, l’autobiographie de Michael Llodra est l’occasion d’une nouvelle sortie de route de la part de l’ancien joueur de tennis. En décembre 2014, alors qu’il considérait qu’Amélie Mauresmo ne pouvait pas prendre les commandes de l’équipe de France de Coupe Davis, car « il faut un homme pour ça », voilà qu’aujourd’hui il s’exprime sur l’homosexualité dans le tennis, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses propos sont effarants de bêtises…
« La planète tennis est sexuellement assez conventionnelle. Peu d’aventures, peu de flirts entre joueurs du même sexe (…) Aujourd’hui, parmi les 100 premiers du classement, je serais bien en peine de citer un nom de joueur gay. En revanche, chez les filles, l’homosexualité est nettement plus répandue, même si le phénomène a peut-être tendance à refluer ces derniers temps sous l’effet du décloisonnement des tournois féminins, désormais arrimés aux mêmes dates que les tournois masculins. Est-ce que les joueuses étaient naguère plus facilement lesbiennes parce qu’elles ne pouvaient pas avoir une vie sentimentale « classique », étant constamment en déplacements, et qu’elles vivaient en circuit fermé ? Peut-être. »

Source : Tennis Magazine