Avec au programme une soirée courts métrages, une conférence « Méchants gays, vilaines lesbiennes : un grand classique du cinéma » animée par Didier Roth-Bettoni, 5 séances de films inédits dont Je suis Annemarie Schwarzenbach de Véronique Aubouy et Zomer de Colette Bothof, D’un Bord à l’Autre, le festival de films LGBT, se tiendra au cinéma Les Carmes à Orléans, du 17 au 19 septembre prochain. Rencontre avec Christel Guillard, l’initiatrice et organisatrice de l’événement. Extrait de l’interview publiée dans le numéro de septembre de Jeanne Magazine.
Pouvez-vous revenir sur la genèse du festival D’un Bord à l’Autre ? Le festival D’un bord à l’autre est né en 2010 ; auparavant, un festival de films LGBT avait été initié en 2006 et a existé durant 3 ans dans l’association, le Groupe Action Gay & Lesbien Loiret, aux multiples activités (Prévention santé, convivialité, etc…). Il était temps que le festival ait une meilleure visibilité et sa propre identité telle que Vues d’en Face à Grenoble, Face à Face à Saint Etienne ou encore Cinémarges à Bordeaux, et s’inscrive donc dans une structure culturelle. Après un an de réflexion et passionnée de cinéma d’auteur du monde entier, j’ai créé Ciné Mundi une association qui soutient et promeut le cinéma indépendant de tous continents.
Comment avez-vous choisi les documentaires ainsi que les longs et courts métrages qui composent la programmation ? J’essaie de proposer une programmation la plus diversifiée possible tant en termes de genre, d’origine, de thématique et de style ; cette année, c’est une programmation plus axée sur les productions européennes.
La sortie récente de La Belle Saison, et celles prochaines de Freeheld, Carol et About Ray vont-elles selon vous dans le bon sens pour la visibilité de la communauté LGBT ? Oui plus que jamais et il faut que ça perdure surtout dans une société dans laquelle l’homophobie, le sexisme et la transphobie demeurent malheureusement toujours d’actualité.
www.festivaldunbordalautre.com
Retrouvez l’interview de Christel Guillard en intégralité dans le numéro de septembre de Jeanne Magazine : N’oubliez pas qu’en soutenant Jeanne, vous permettez à votre magazine 100% lesbien de continuer à vous proposer 90 pages de contenu exclusif chaque mois !
